Plus de 3 500 personnes ont été piquées par des physalies. Cette sorte de plancton, qui ressemble à des méduses, a envahi les côtes du nord-est de l’Australie. En conséquence, les autorités ont dû interdire l’accès d’au moins quatre plages.

Les piqûres de physalie sont connues pour être très douloureuses et provoquer une inflammation de la peau. Leurs effets peuvent se faire sentir pendant quelques minutes à plusieurs heures et entraîner vertiges, nausées, vomissements, perte de connaissance, détresse respiratoire, douleurs abdominales, tachycardie, hypertension artérielle, crampes musculaires.

Les piqûres se soignent en retirant les tentacules qui ont adhéré à la peau puis en rinçant la blessure à l’eau.

D’après la Royal Australian College of General Practitioners, la plus grande organisation professionnelle de médecins généralistes, environ 10 000 cas de piqûres de physalie sont signalées chaque année sur les côtes orientales de l’Australie.

Les autorités ont, cependant, été surprises par l’ampleur du phénomène actuel, provoqué par des vents soufflant du nord-est qui poussent les animaux vers les côtes au contact des nageurs.

En France, au moins un millier de personnes avaient été piquées sur les côtes aquitaines en 2011, un phénomène inhabituel dans son ampleur. Aucune étude sur le sujet ne permettait de comprendre comment ces animaux de l’Atlantique tropical étaient massivement arrivés sur la côte basque.