Lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations, à Libreville en janvier 2017. / GABRIEL BOUYS / AFP

En juin, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) se déroulera en Egypte. Le président de la Confédération africaine de Football (CAF), Ahmad Ahmad, a annoncé, mardi 8 janvier, que l’édition 2018 avait été attribuée à l’Egypte, préférée à son unique concurrent, l’Afrique du Sud. « Je suis heureux de vous annoncer que c’est l’Egypte qui va accueillir la CAN 2019 », s’est félicité M. Ahmad à l’issue d’une réunion du comité exécutif de la CAF à Dakar (Sénégal).

L’Egypte et l’Afrique du Sud étaient les deux seuls pays à s’être portés candidats, mi-décembre, pour relever le défi, après que la CAN avait été retirée fin novembre au Cameroun, pénalisé par des retards importants dans la réalisation des infrastructures – alors que le format du tournoi est passé à 24 équipes –, et une situation fragile sur le plan sécuritaire. Le Maroc, pourtant souvent cité comme un prétendant sérieux, n’avait, à la surprise générale, pas fait acte de candidature.

Stades de grande capacité

En 2014, la CAF avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. Or, après le retrait de l’organisation au Cameroun en 2019, la CAF a décidé de décaler le calendrier, attribuant l’édition suivante, en 2021, à ce pays et celle de 2023 à la Côte d’Ivoire. Lundi, la Guinée a déclaré qu’elle « acceptait » d’organiser l’édition 2025.

L’Egypte a déjà organisé quatre fois la CAN, la dernière en 2006. Le « pays des Pharaons » dispose de stades de grande capacité, de deux grands aéroports internationaux et d’un vaste parc hôtelier. La violence sporadique dans les stades reste toutefois un point d’interrogation majeur. Et l’organisation de la CAN, pour la première fois depuis la chute en 2011 du régime de Hosni Moubarak, va représenter un défi pour les forces de sécurité, aux abois depuis l’arrivée au pouvoir en 2014 d’Abdel Fattah Al-Sissi.