Sans surprise, le tribunal de Tokyo a rejeté, mercredi 9 janvier, la demande de remise en liberté de Carlos Ghosn, le PDG de Renault.

Les avocats du magnat de l’automobile avaient déposé, mardi, une procédure pour obtenir la libération du magnat de l’automobile, mais le juge avait répondu en invoquant le risque de fuite et d’altération des preuves.

Arrêté le 19 novembre pour des soupçons de malversations financières, Carlos Ghosn a été mis en examen le 10 décembre pour dissimulation de revenus aux autorités boursières.

Il est, en outre, accusé d’abus de confiance et pourrait être inculpé pour ce motif vendredi, date à laquelle prend fin sa garde à vue. Selon le parquet, il aurait tenté de faire couvrir par Nissan « des pertes sur des investissements personnels » au moment de la crise financière d’octobre 2008. La somme incriminée s’élève à 1,85 milliard de yens (14 millions d’euros).

Pour résoudre ce problème financier, il aurait obtenu qu’un milliardaire saoudien, Khaled Juffali, se porte garant et aurait effectué ultérieurement des virements d’un montant équivalent sur le compte de ce dernier depuis un compte d’une filiale de Nissan.