Dans une usine du fabricant de préservatifs japonais Sagami Rubber Industries, le 25 janvier 2018. / BEHROUZ MEHRI / AFP

Dans une enquête publiée jeudi 10 janvier sur le niveau de qualité et de sécurité des préservatifs, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dévoile que, « parmi les échantillons prélevés, le taux de non-conformité s’est élevé à plus de 80 % ». « Un produit a, en outre, été déclaré non conforme et dangereux », alerte-t-elle : la marque STAR Condoms, qui a fait l’objet d’un avis de rappel. Mais la DGCCRF nuance ces résultats en estimant que « la plupart des opérateurs ont une bonne connaissance de la réglementation applicable aux préservatifs ».

Pour mener à bien cette enquête, « vingt-cinq établissements ont été visités et soixante-dix actions de contrôle menées », affirme l’organisme public, qui a examiné les préservatifs « ne présentant pas la marque NF [marque de certification attestant la conformité des produits]. La majorité de ces préservatifs étaient fabriqués en Chine, en Malaisie et en Thaïlande ».

Défaut d’étiquetage et dans la notice d’utilisation

« Onze prélèvements ont été effectués, poursuit la DGCCRF. Ils ont concerné aussi bien les préservatifs traditionnels que les préservatifs lubrifiés. (…) Le taux de non-conformité des échantillons analysés est de 82 %. »

Ces non-conformités sont notamment dues à « la présence de perforations sur un prélèvement » et à « un défaut de dimension (la largeur mesurée étant inférieure à la largeur indiquée sur l’étiquetage) sur un prélèvement ». D’autres problèmes ont également été détectés , comme le « non-respect des exigences en matière d’étiquetage » et « l’absence d’indications au niveau de la notice d’utilisation : date de publication ou de la dernière révision, nom du fabricant ou du mandataire absent, effets secondaires… ».