Devant le consulat de Corée du Sud à Melbourne, en Australie, le 9 janvier. / STRINGER / REUTERS

Un homme soupçonné d’avoir envoyé plusieurs dizaines de colis suspects à des missions diplomatiques en Australie, a été arrêté mercredi 9 janvier soir, a annoncé la police. L’individu, âgé de 48 ans, a été interpellé à son domicile dans l’Etat de Victoria, dans le sud-est du pays.

Il aurait envoyé 38 paquets dans des ambassades et des consulats à Melbourne, Canberra et Sydney. Le suspect a été arrêté quelques heures après l’arrivée dans plusieurs consulats de Melbourne, capitale de l’Etat de Victoria, de colis dont les contenus sont encore en cours d’examen pour déterminer leur nature.

Jusqu’à présent, vingt-neuf de ces paquets ont été récupérés et « tous les destinataires » ont été identifiés. La police a déclaré qu’il n’y avait « pas de danger en cours pour le public » pour les neuf colis encore manquants.

Jusqu’à 10 ans de prison

Le suspect doit être présenté à un tribunal de Melbourne dans la journée de jeudi et y être inculpé pour l’envoi de matériaux dangereux par la poste. Ce délit est puni d’un maximum de 10 ans de prison.

L’alerte a été donnée mercredi lorsque les services d’urgence se sont rendus dans une série de bâtiments diplomatiques de Melbourne qui ayant reçu des colis contenant des substances suspectes.

Aucune logique apparente n’a été établie dans la liste des pays visés : les consulats des Etats-Unis, de Chine, d’Italie, d’Inde, du Japon et de Nouvelle-Zélande. De même que pour l’heure, il n’y a aucune indication que les colis aient pu être dangereux. Des examens scientifiques se poursuivent toutefois jeudi pour déterminer la nature de leurs contenus.

Les premiers paquets avaient été trouvés au début de la semaine dans trois missions diplomatiques à Sydney et à Canberra, conduisant mardi le ministère des affaires étrangères à prévenir l’ensemble des consulats et ambassades, « les avertissant de la possibilité de l’arrivée de colis suspects acheminés par la poste ».