Alexandre Benalla s’est défendu lundi, devant la commission des lois du Sénat, d’avoir menti au sujet de ses passeports diplomatiques, qui, a-t-il dit, lui ont été restitués début octobre, soit bien après son licenciement de l’Elysée.

Lors de sa précédente audition devant cette même commission, le 19 septembre 2018, l’ex-homme de confiance d’Emmanuel Macron avait déclaré que ses documents d’identité se trouvaient alors probablement à la présidence.

« Je ne vous ai pas menti le 19 septembre lorsque je vous ai dit que mes passeports étaient à l’Elysée », a affirmé « solennellement » et « sous serment » l’ancien adjoint au chef de cabinet, licencié par la présidence fin juillet.

« Ces passeports m’ont été rendus à nouveau, alors que j’avais été contacté par un membre de l’Elysée (…), début octobre 2018 », a-t-il précisé, sans donner l’identité du « salarié de l’Elysée » auquel il faisait allusion.