Le parquet de Besançon (Doubs) a été saisi par l’Agence régionale de santé (ARS) après des « faits préoccupants » de surmortalité de résidents dans un Ehpad, situé à Pontarlier, dans le Haut-Doubs, selon des informations de l’Est républicain. L’utilisation de molécules, jamais ou rarement utilisés dans ce type d’établissement, aurait été détectée.

C’est la famille d’une patiente morte dans de troublantes circonstances, au printemps 2018, qui avait déposé un signalement à l’ARS. Une enquête préliminaire a été ouverte pour homicide involontaire. Un médecin a été mis à pied à titre conservatoire. L’ARS doit rendre un rapport définitif dans quelques jours.

Outre le cas initial ayant déclenché la procédure, plusieurs autres morts suspectes retiendraient l’attention des inspecteurs. « Le nombre de cas est inconnu pour le moment, je suis dans l’attente de ce rapport définitif », a indiqué à nos confrères le procureur de la République, Étienne Manteaux. Le moment venu, de nouvelles expertises judiciaires d’ordre médical pourraient être diligentées par le parquet de Besançon.