Au moins 42 personnes, des combattants du groupe Etat islamique (EI) et des civils, ont été tuées dans des tirs de missiles visant l’ultime réduit djihadiste dans l’est de la Syrie, a rapporté, samedi 26 janvier, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Ces missiles à courte portée ont été tirés vendredi soir par la coalition internationale antidjihadistes emmenée par Washington, qui intervient en soutien aux combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS), a assuré l’OSDH.

Confronté à l’offensive des FDS, qui poursuivent leur progression sur le terrain depuis plusieurs mois, l’EI ne tient plus qu’une poignée de hameaux et quelques terrains agricoles dans l’Est syrien, non loin de la frontière irakienne, selon l’OSDH. Les tirs de vendredi ont ciblé un secteur où l’EI est encore présent, près du village de Baghouz. Ils ont frappé « des maisons » dans des terres agricoles, tuant 42 personnes, dont 29 djihadistes, selon le directeur de l’Observatoire, Rami Abdel Rahmane. Parmi les victimes se trouvent aussi 13 civils, dont sept Syriens d’une même famille. Les six autres civils sont de nationalité irakienne, a-t-il ajouté.

Jeudi, l’EI avait tenté de lancer une contre-attaque pour reprendre le village de Baghouz, mais les djihadistes avaient été repoussés après des affrontements qui ont fait 50 morts parmi les deux parties belligérantes, selon l’OSDH.