Face à la résurgence des campements dans le nord de Paris, l’Etat a annoncé qu’il comptait intensifier les opérations de ce type, avec 1 200 places mobilisées au total. / THOMAS SAMSON / AFP

Une opération de mise à l’abri a commencé tôt jeudi matin sur un campement de migrants installé porte de La Chapelle, dans le nord de Paris.

Vers 7 h 45, les migrants, Erythréens et Soudanais pour la plupart, se dirigeaient vers les premiers bus prêts à les emmener vers des centres d’hébergement, essentiellement des gymnases, en Ile-de-France.

Environ cent quatre-vingt-dix personnes avaient été recensées mercredi sur ce campement, selon la préfecture de région qui organisait cette mise à l’abri avec la Ville de Paris et des associations.

Le campement, enclavé sous le périphérique, était assez récent et très insalubre, avec des tentes serrées entre les piles du rond-point de la porte de La Villette.

Cette opération est la quatrième menée depuis une dizaine de jours, après trois autres qui ont permis la mise à l’abri de huit cents personnes. Mardi, trois cents migrants d’un autre campement porte de La Chapelle ont été pris en charge.

Face à la résurgence des campements dans le nord de Paris, l’Etat a annoncé qu’il comptait intensifier les opérations de ce type, avec mille deux cents places mobilisées au total. Plusieurs associations se sont inquiétées mercredi de l’insuffisance de ce dispositif laissant selon elle « mille deux cents personnes (…) à la rue faute de volonté politique de l’Etat ».