• « Gilets jaunes » : marche contre les violences policières à Paris, mobilisation en région

Près de 58 600 personnes ont manifesté samedi 2 février en France, selon le ministère de l’intérieur. Des défilés pour dénoncer notamment l’usage des lanceurs de balles de défense. / ZAKARIA ABDELKAFI / AFP

En pleine polémique sur les lanceurs de balles de défense (LBD), plusieurs dizaines de milliers de « gilets jaunes » ont manifesté, samedi 2 février, à travers la France pour dénoncer les violences policières, lors de l’acte XII du mouvement des « gilets jaunes », lancé le 17 novembre 2018. A Paris, une « grande marche des blessés » s’est élancée vers midi du 12e arrondissement, pour rejoindre la place de la République.

D’autres défilés ont eu lieu à Valence, Tours, Rouen ou encore Bordeaux. Quelque 58 600 personnes se sont mobilisées dans toute la France, contre 69 000 la semaine précédente, selon des chiffres du ministère de l’intérieur régulièrement contestés par les « gilets jaunes », qui accusent le gouvernement de minorer l’ampleur de la mobilisation.

Louis Boyard, président de l’Union nationale lycéenne, a par ailleurs expliqué qu’il allait porter plainte car il estime avoir été visé par un tir de lanceur de balles de défense samedi.

  • Venezuela : la pression diplomatique s’accroît sur Maduro alors que l’ultimatum arrive a échéance

L’ultimatum lancé par plusieurs pays européens arrive à échéance dimanche soir tandis que les tensions montent entre les partisans du pouvoir et l’opposition à Caracas. / HO / AFP

La pression diplomatique n’a cessé de s’accroître sur le président du Venezuela durant tout le week-end, tandis que ses opposants engrangent des soutiens extérieurs de poids dans la crise politique qui traverse le pays. Dimanche 3 février, la France a réitéré par la voix de la ministre chargée des affaires européennes, Nathalie Loiseau, sa demande adressée à M. Maduro d’annoncer dans la journée l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle.

Si le chef de l’Etat vénézuélien, réélu en 2018 dans des conditions considérées par l’opposition comme frauduleuses, ne donne pas de suite à cet appel lancé le 26 janvier, Paris reconnaîtra la légitimité de Juan Guaido, président de l’Assemblée nationale et figure de proue de l’opposition qui revendique les fonctions de président par intérim. La position de la France est partagée par l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni, qui ont adressé au M. Maduro un ultimatum commun.

  • Viande avariée : l’intégralité de la marchandise écoulée en France identifiée

L’intégralité de la viande polonaise frauduleuse écoulée en France a finalement été identifiée samedi soir. / ADRIEN MORLENT / AFP

Plusieurs pays de l’Union européenne (UE) cherchaient depuis vendredi à localiser, pour en empêcher la consommation et la détruire, de la viande de bœuf avariée en provenance de Pologne, issue d’un abattage illégal et dont près de trois tonnes ont été exportées dans l’UE. L’intégralité de la viande polonaise frauduleuse écoulée en France a finalement été identifiée.

En France, les services sanitaires avaient découvert près de 800 kg de cette viande qui, selon Varsovie, ne présente pas de risque sanitaire. Vendredi soir, 500 kg en avaient été retrouvés et détruits, 150 kg vendus à des consommateurs, en boucherie notamment, et 145 kg restaient à retrouver, ce qui est maintenant chose faite.

  • Mort de la militante communiste Josette Audin, femme du mathématicien disparu Maurice Audin

Militante communiste et anti-colonialiste, elle s’était battue pendant des décennies pour faire reconnaître la responsabilité de l’Etat français dans la mort de Maurice Audin pendant la guerre d’Algérie. Celle qui fût la femme de Maurice Audin, puis qui a consacré plus de soixante ans de sa vie à faire reconnaître son rôle à l’Etat français dans la mort de son mari en 1957, pendant la guerre d’Algérie, est morte samedi 2 février à l’âge de 87 ans.

Après plusieurs mois de réflexion, Emmanuel Macron s’était rendu le 13 septembre 2018 chez Josette Audin, à Bagnolet, pour lui demander « pardon » en lui remettant une déclaration reconnaissant que son mari était mort sous la torture du fait d’un « système légalement institué » par l’ancienne puissance coloniale française en Algérie.

  • Coup de froid sur le chantier de la ligne TGV entre Lyon et Turin

Le ministre italien du travail et de l’industrie Luigi Di Maio (du M5S, à gauche) et le ministre de l’intérieur italien Matteo Salvini (de la Ligue, extrême droite), à Rome, le 1er juin 2018. / Tony Gentile / REUTERS

Les dernières déclarations du vice-premier ministre italien Luigi Di Maio pourraient faire des remous, y compris jusqu’à Paris. « A la fin, la TAV (nom italien pour le TGV Lyon-Turin) ne se fera pas », a déclaré dimanche le chef du Mouvement 5 Etoiles (M5S), au risque de créer des tensions avec la France mais surtout avec l’autre membre de la coalition au pouvoir, la Ligue (extrême droite) de M. Salvini.

La veille déjà, il avait affirmé que le débat était « clos » : « Nous pouvons simplement dire que tant que le M5S sera au gouvernement, ce chantier ne débutera pas ».