Moussa Dembélé a marqué un but et provoqué un penalty. / EMMANUEL FOUDROT / REUTERS

C’est ce qui s’appelle ne pas se rassurer. Au terme d’un match très enlevé, qui a effacé plusieurs records de la saison de Ligue 1 - 15 arrêts pour les gardiens, 19 tirs cadrés dans le match - l’Olympique lyonnais a infligé au PSG sa première défaite de la saison en championnat (2-1). Inquiétant, à une semaine d’un huitième de finale de Ligue des champions à Manchester United.

Avec une composition classique, amputée de Neymar et Marco Verratti, le Paris Saint-Germain a pourtant frappé le premier. D’une frappe croisée du gauche, Angel Di Maria a ouvert le score après sept petites minutes de jeu pour donner l’avantage aux Parisiens. Le reste de la première période aura surtout permis à Alphonse Areola de s’illustrer.

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Areola décisif puis fautif

Sa défense prenant l’eau de toute part, le gardien du PSG, qui devrait laisser sa place à Gianluigi Buffon en Ligue des champions, a multiplié les arrêts décisifs. Il a notamment préservé l’avantage de son équipe au score grâce à une superbe double parade qui a écœuré Memphis Depay. Mais à la 33e minute, le gardien français a trébuché en voulant sortir au-devant de Moussa Dembélé, qui a eu tout loisir d’égaliser de la tête.

Dominateurs dans cette première période, les Lyonnais ont pu compter sur une défense solide pour empêcher les attaquants parisiens de trouver la faille. En fin de première période, Angel Di Maria a bien failli marquer d’une frappe enroulée qui avait battu Anthony Lopes, mais Jason Denayer a plongé sur sa ligne, dégageant le ballon de la tête.

En seconde période, Lyon a commencé par enfoncer les Parisiens, en inscrivant un deuxième but sur penalty provoqué par Thiago Silva. Nabil Fekir s’est chargé de le transformer pour donner l’avantage à l’OL.

Les joueurs de Bruno Genesio ont ensuite pu compter sur la solidité d’Anthony Lopes, auteur de belles envolées, pour tenir face à des Parisiens peu inspirés. L’absence de Marco Verratti s’est fait sentir dans la construction offensive, tandis que les latéraux Bernat et Dani Alves ont offert trop d’opportunités aux attaquants lyonnais.

Comme l’an dernier, l’OL s’impose donc 2-1 face au PSG à domicile. Anecdotique d’un point de vue comptable - le PSG compte 13 points d’avance sur l’OL avec deux matchs en retard - le résultat est plus inquiétant dans la perspective des rendez-vous à venir.

A neuf jours du huitième de finale de Ligue des champions contre Manchester United, le PSG ne s’est pas du tout rassuré, à l’inverse de l’OL, qui défiera le FC Barcelone.