Pour répondre à la colère exprimée par les « gilets jaunes » depuis la mi-octobre 2018, le gouvernement propose, entre autres, un grand débat national.

Depuis le 15 janvier et pendant deux mois, ce sont des millions de Français qui peuvent potentiellement débattre sur quatre vastes thèmes, choisis par l’exécutif : la fiscalité et les dépenses publiques, la transition écologique, démocratie et citoyenneté et enfin l’organisation de l’Etat et des services publics.

Le 14 janvier, le gouvernement a précisé les modalités de ce grand débat national : réunions locales, contributions en ligne, stands de proximité et conférence régionales. Le tout encadré par un collège de cinq personnalités pour garantir l’indépendance du débat.

Mais à peine lancé, le grand débat national suscite les critiques de la part des politiques, mais aussi des spécialistes du débat. Le cadre du grand débat est jugé limité, ses termes confus et ses objectifs vagues. Quels seraient alors les ingrédients d’un débat réussi ? Eléments de réponse avec plusieurs experts.