Onze pays européens ont déjà atteint leurs objectifs 2020 de développement d’énergies renouvelables, tandis que les deux les plus en retard sont les Pays-Bas et la France, selon des données officielles publiées mardi 12 février.

En 2017, les énergies renouvelables ont représenté 17,5 % de la consommation finale d’énergie de l’Union européenne (UE), en hausse de 0,5 point sur un an, et leur part a plus que doublé depuis 2004, selon des données d’Eurostat.

Dans sa stratégie « Europe 2020 », l’UE prévoit d’atteindre 20 % d’énergie consommée à partir de sources vertes (hydraulique, éolien, solaire, biomasse, etc.), et chaque pays a ses propres objectifs, en fonction de sa situation de départ et de son potentiel.

La Suède meilleure élève

Onze d’entre eux les ont déjà atteints ou dépassés, à l’image de la Suède − meilleure élève avec plus de la moitié (54,5 %) de sa consommation provenant d’énergies renouvelables pour un objectif de 50 % −, de la Finlande (41 %) ou encore du Danemark (35,8 %). A l’inverse, les Pays-Bas (6,4 % d’énergies vertes) et la France (16,3 %) sont les plus en retard, avec un écart respectif de 7,4 et 6,7 points par rapport à leurs objectifs.

Par type d’usage, 30,7 % de l’électricité consommée dans l’UE provient de sources vertes, en particulier de l’éolien qui a détrôné pour la première fois, en 2017, l’hydroélectricité, et près d’un cinquième de la chaleur est issue d’énergies renouvelables.

Par ailleurs, 7,6 % de l’énergie utilisée dans les transports provenaient en 2016 d’énergies renouvelables (biocarburants, hydrogène, électricité verte, etc.), pour un objectif fixé à 10 % en 2020. L’Union européenne s’est engagée pour 2030 à porter la part des énergies renouvelables à 32 % de sa consommation d’énergie.