Des gendarmes fouillent une cabane dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Maëlys de Araujo, à Domessin (Savoie), le 14 février 2018. / PHILIPPE DESMAZES / AFP

Mis en examen pour les meurtres de la jeune Maëlys de Araujo et du caporal Arthur Noyer, Nordhal Lelandais pourrait être impliqué dans une quarantaine de dossiers de disparitions non élucidées, a annoncé lundi 18 février, le général Jean-Philippe Lecouffe, sous-directeur de la police judiciaire de la gendarmerie nationale.

En janvier 2018, une cellule baptisée « Ariane » avait été créée au sein du service central du renseignement criminel de la gendarmerie avec pour mission d’examiner quelque neuf cents affaires de cette nature. Lundi, invité par RTL, le général Lecouffe a précisé que les sept agents affectés en permanence à cette tâche n’étaient toutefois pas chargés de mener à bien les enquêtes.

« Voir si des choses peuvent encore être faites »

« Une fois que l’on a sélectionné ces dossiers, on est revenus vers les enquêteurs et magistrats qui étaient en charge de ces dossiers, a rappelé le général Lecouffe. Ce sont eux qui décident du moment où il faut informer les familles. (…) Des enquêteurs vont réexplorer ces dossiers, voir s’il y a des choses qui ont été oubliées et voir si des choses peuvent encore être faites ou pas ».

Retrouver le portrait réalisé en février 2018 : Qui est Nordahl Lelandais, le suspect dans l’affaire Maëlys ?