Les militaires français de l’opération « Barkhane » ont tué jeudi 21 février au Mali le chef d’un des principaux groupes djihadistes au Sahel, l’Algérien Djamel Okacha, dit Yahia Abou El Hamam, a annoncé vendredi la ministre des armées, Florence Parly. Il a été intercepté dans un groupe de véhicules qui se dirigeaient au nord de Tombouctou, précise le communiqué.

L’homme était le numéro deux de l’alliance djihadiste dirigée par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly, le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » (GSIM), et « chef de l’émirat de Tombouctou », selon le texte.

« Cette action spectaculaire concrétise des années de recherche », souligne la ministre en saluant « l’action des forces françaises » contre « le chef d’un des principaux groupes armés terroristes sévissant au Sahel, concepteur et financier de nombreuses attaques contre les valeurs et intérêts communs que nous partageons et défendons avec les pays du G5 Sahel [Mauritanie, Niger, Mali, Burkina Faso, Tchad] ».

Visite au Mali d’Edouard Philippe

« C’est un coup très dur pour les groupes terroristes agissant au Sahel », se félicite le ministère des armées français, en soulignant que le GSIM « [a] perdu trois de ses principaux chefs en l’espace d’une année, tous des adjoints proches de Iyad Ag Ghaly ».

Cette annonce intervient par ailleurs le jour de la visite attendue au Mali du premier ministre, Edouard Philippe, accompagné de Florence Parly et du ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.