Un embouteillage lors d’un épisode de pollution à Lyon, en janvier 2017. / PHILIPPE DESMAZES / AFP

Alors que les alertes de pollution aux particules fines ont été levées à Paris et Lille, la circulation différenciée est maintenue vendredi 1er mars, à Lyon et Villeurbanne. Il s’agit de la deuxième journée consécutive malgré une « franche amélioration » des taux de pollution prévue, a annoncé la préfecture du Rhône jeudi.

Le préfet a pris cette décision en raison du maintien du niveau de « vigilance rouge » dans le bassin lyonnais et le nord de l’Isère pour une durée de vingt-quatre heures par l’observatoire régional de la qualité de l’air Atmo Auvergne-Rhône-Alpes. Par conséquent, « même si une franche amélioration des taux de pollution est attendue vendredi, le préfet a décidé de prolonger les mesures d’urgence pour la même durée », explique la préfecture dans un communiqué.

Amendes

Depuis 5 heures du matin jeudi, le périmètre de restriction du trafic inclut les communes de Lyon et Villeurbanne, à l’exception de certains grands axes comme le boulevard périphérique et les voies autoroutières. A l’intérieur de cette zone, sauf dérogation, seuls les véhicules dotés d’une vignette Crit’Air peuvent circuler, sous peine d’amende – 45 euros pour les particuliers, 90 euros pour les poids lourds et autocars – et d’immobilisation du véhicule.

Cette mesure exclut donc les seuls véhicules antérieurs à 1997, quelles que soient leurs motorisations, qui ne peuvent pas prétendre à une vignette Crit’Air. L’ensemble des mesures de restrictions relatives au secteur industriel, aux chantiers de construction et au secteur résidentiel est également maintenu vendredi.