Quelques heures après un attentat-suicide qui a fait au moins cinq morts à Mogadiscio, la capitale somalienne était, vendredi 1er mars, le théâtre d’affrontements entre les forces de sécurité et un commando du mouvement islamiste des Chabab, retranché dans un restaurant.

Après l’avoir encerclé, « les forces de sécurité sont en train d’essayer de prendre d’assaut le bâtiment », a déclaré un officier de police, Ibrahim Mohamed, alors que des tirs et des explosions de grenades sporadiques étaient entendus dans la ville.

Attentat visant de hauts responsables

La veille, les Chabab avaient revendiqué un attentat à la voiture piégé survenu rue Maka Al-Mukarama, à proximité d’un grand hôtel du centre de la ville. En plus des cinq morts recensés, 25 personnes ont été blessées dans l’explosion. Dans un communiqué du mouvement publié sur un site qui lui est favorable, les auteurs de l’attentat ont annoncé avoir tenté de tuer certains hauts responsables qui résident dans le bâtiment.

Un attentat à la voiture piégée a tué au moins cinq personnes, le 28 février à Mogadiscio. / FEISAL OMAR / REUTERS

Les Chabab ont été chassés de Mogadiscio, en 2011 puis des autres grandes villes somaliennes par les troupes de l’Union africaine. Ils restent, cependant, puissants dans les zones rurales du pays où ils contrôlent encore de vastes portions de territoire.