Un paquet contenant un petit engin explosif a été retrouvé mardi 5 mars à la gare londonienne de Waterloo, ainsi que dans les aéroports d’Heathrow et de London City. / JOHN STILLWELL / AP

La police antiterroriste britannique a lancé mardi 5 mars une enquête après la découverte de trois « petits engins explosifs » dans des immeubles des aéroports de London City et Heathrow, ainsi qu’à la gare de Waterloo.

Ces engins explosifs se trouvaient à l’intérieur d’enveloppes matelassées de taille A4, a précisé la police dans un communiqué. Ils « semblent susceptibles de provoquer un petit feu lors de leur ouverture », a-t-elle ajouté.

Le trafic aérien et ferroviaire pas perturbé

Un des trois paquets avait été adressé à l’immeuble qui abrite les bureaux d’Heathrow Airport Limited, l’entreprise qui gère, entre autres, le premier aéroport européen en termes de passagers. Ouvert par un membre du personnel, le paquet a « partiellement » brûlé, a précisé Scotland Yard. L’immeuble, situé à quelques centaines de mètres des pistes, a été évacué par précaution, mais le trafic aérien n’a pas été perturbé.

La police des transports a, elle, été alertée en fin de matinée, à 11 h 40 (12 h 40 à Paris) de la découverte d’un colis similaire à la gare de Waterloo, l’un des nœuds ferroviaires de la capitale britannique. Le paquet a été désamorcé sans être ouvert. Un cordon de sécurité a été mis en place, mais le trafic ferroviaire n’a pas été perturbé.

Les autorités ont été contactées une troisième fois à 12 h 10 (13 h 10 à Paris) au sujet d’un colis suspect reçu dans les bureaux de London City Airport, situé à proximité du quartier financier de Canary Warf et principalement utilisé par une clientèle d’affaires. Là encore, le personnel a été évacué et le paquet désamorcé. Le trafic vers l’aéroport sur le Docklands Light Rail (DLR), réseau de métro automatique, a été brièvement suspendu. Le trafic aérien, lui, n’a pas été affecté.