Les blessures subies par les participants aux manifestations des « gilets jaunes » ne sont pas des « violences policières », a affirmé jeudi 7 mars Emmanuel Macron, lors d’une réunion du grand débat national à Gréoux-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence :

« Ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un Etat de droit. »

« Il n’y a aucun mort à déplorer »

Emmanuel Macron, lors d’une réunion du grand débat national à Gréoux-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence, jeudi 7 mars. / CLAUDE PARIS / AP

Interpellé par une sympathisante du mouvement des « gilets jaunes », il a insisté sur le fait qu’il « refus[ait] » le terme de « répression ». Et de fustiger les « gens qui ont décidé de s’infiltrer […] Ils ont détruit, ils ont menacé, ils ont frappé les forces de l’ordre » – forces de l’ordre qu’il « félicite ».

Le président admet toutefois que « malheureusement », il y a eu des « blessures », « du fait d’autres bêtises », tout en soulignant qu’« après des semaines et des semaines [de contestation sociale], il n’y a aucun mort à déplorer du fait des forces de l’ordre ». Et de conclure, une nouvelle fois :

« Vous me parlez de répression, je vous dis “c’est faux”. »