« La parole qui compte est celle du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. C’est lui qui a la main sur le calendrier parlementaire et il a déclaré que la PMA pour toutes serait mise à l’agenda avant cet été. Il tiendra cet engagement du président de la République. » / KENZO TRIBOUILLARD / AFP

De doutes en reports, la question de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, menaçait de ne pas trouver de réponse.

Dans un entretien au Parisien, vendredi 8 mars, Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes, affirme que les débats sur l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules ne sera pas repoussée.

« La parole qui compte est celle du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. C’est lui qui a la main sur le calendrier parlementaire et il a déclaré que la PMA pour toutes serait mise à l’agenda avant cet été. Il tiendra cet engagement du président de la République. »

Le 22 janvier, la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, avait pourtant annoncé que le texte serait déposé « en juin » en conseil des ministres. Le 4 mars, Marc Fesneau, le ministre chargé des relations avec le Parlement, a fixé « un horizon de douze mois » pour une adoption définitive de l’extension de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules. L’annonce de report agace les associations LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres).

A l’automne 2018, le gouvernement avait décidé de reporter à l’été l’examen du texte devant l’Assemblée nationale, alors qu’il devait initialement être présenté d’ici à la fin d’année 2018.

Comprendre la GPA et la PMA en trois minutes
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