Louis Aliot lors de son arrivée au bureau de vote, lors du second tour des élections municipales le 30 mars 2014 à Perpignan. / RAYMOND ROIG/AFP

Une perquisition a été menée jeudi 14 mars dans les locaux municipaux du Rassemblement national (RN) à Perpignan, dans le cadre d’une enquête sur le possible emploi fictif d’un ancien assistant du député RN Louis Aliot.

M. Aliot a confirmé auprès de l’Agence France-Presse (AFP) cette opération, tenue en son absence, et déclenchée selon lui par des « dénonciations calomnieuses » portant sur « le contrat de travail de Mohammed Bellebou, employé de [sa] campagne municipale en 2014 ».

« Dénonciations calomnieuses »

Cette affaire n’est pas liée à celle des emplois présumés fictifs de l’ex-Front national au Parlement européen, dans laquelle M. Aliot est mis en examen, selon le parquet. Mais elle « s’inscrit dans le même registre », a-t-on précisé de même source.

« J’ai déjà dit au procureur que je tenais le contrat de travail » de M. Bellebou « à sa disposition », a commenté M. Aliot, conseiller municipal de l’opposition à Perpignan.

Candidat déclaré sans étiquette aux prochaines municipales, M. Aliot s’est prévalu d’une « dizaine de témoignages » attestant que son collaborateur, également conseiller municipal à Perpignan, « a bien travaillé pour [sa] campagne pendant les municipales ». L’ouverture d’une enquête préliminaire sur cette affaire avait été révélée en octobre par le site d’information Mediapart.