Le Conseil européen, réuni jeudi 21 mars à Bruxelles, est prêt à accorder au Royaume-Uni deux options pour un report du Brexit au-delà de la date initialement prévue du 29 mars, a affirmé jeudi soir la présidence française. Theresa May a accepté cette proposition.

Si les députés britanniques approuvent la semaine prochaine l’accord de divorce conclu en novembre, la date du Brexit sera reportée jusqu’au 22 mai, a précisé la même source.

En cas de nouveau rejet par le parlement britannique, « le Conseil européen décide de le proroger jusqu’au 12 avril9 et attend du Royaume-Uni qu’il indique la voie à suivre avant cette date », écrivent les dirigeants européens.

La possibilité d’un « no deal »

La première ministre britannique souhaitait un report au 30 juin mais cette date posait problème d’un point de vue juridique à l’UE en raison du scrutin européen, prévu du 23 au 26 mai.

« Si le Royaume-Uni ne veut pas organiser d’élections, nous n’aurons aucun moyen de faire autre chose, ça veut dire qu’il aura choisi le no deal », a commenté l’Elysée.

L’objectif du compromis accepté par les Européens et Theresa May « est de donner le maximum de possibilités pour que l’accord de retrait soit ratifié », a commenté une source gouvernementale espagnole. Cet accord a pour objectif de permettre une sortie ordonnée du Royaume-Uni.