Des forains manifestent au Mans, le 25 mars, pour réclamer le retour de la foire en centre-ville. / JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

Nouvelle journée de tension au Mans. Des affrontements ont lieu, lundi 25 mars, entre des forains et les forces de l’ordre, a fait savoir dans un communiqué le maire du Mans, Stéphane Le Foll (Parti socialiste). Les forains protestent contre le refus de la municipalité d’organiser la fête foraine en centre-ville. Dimanche, la mairie a fait deux propositions – rejetées par les forains, selon le quotidien régional Le Maine libre.

La mairie du Mans a été évacuée dans la matinée « car elle [était] directement visée par les forains qui [voulaient] tout détruire », a dénoncé M. Le Foll, qui fustige « une violence insurrectionnelle inacceptable » :

« Il n’y a plus aucun respect des institutions ni des personnes. L’Etat de droit est directement mis en cause par les syndicalistes dont M. Bruch [représentant syndical des forains] qui vient de l’extérieur de notre ville. »

Selon « Le Maine libre », la place des Jacobins dans le centre-ville du Mans est « totalement paralysée », le 25 mars. / JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

La mairie déjà évacuée vendredi

Selon Le Maine libre, la place des Jacobins, située à proximité de la mairie, est « totalement paralysée ». Les forains ont « mis le feu à une caravane », poursuit le quotidien régional. Norman Bruch a appelé ces derniers à « s’équiper » pour « aller à la gare et faire descendre les gens des trains », raconte Le Maine libre, ajoutant que « des pavés commencent à être descellés ».

La préfecture de la Sarthe a appelé sur Twitter « à éviter impérativement » ce secteur, « tant pour les piétons que pour les véhicules ».

Vendredi après-midi, la mairie avait déjà été évacuée après une manifestation des forains. Selon l’agence régionale de la SNCF, sept trains avaient été retenus. Dans la matinée, les forains avaient également bloqué brièvement l’autoroute A11, selon Vinci autoroutes.

Les forains ont « mis le feu à une caravane », au Mans, le 25 mars, selon « Le Maine libre ». / JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP