Les inondations dans la région iranienne du Golestan, mercredi 27 mars. / HO / AFP

Depuis près de dix jours, l’Iran connaît des inondations d’une ampleur inédite, qui ont fait au moins 43 morts, selon le gouvernement. Le président, Hassan Rohani, s’est rendu mercredi 27 mars dans la province du Golestan, l’une des plus touchées par la catastrophe climatique.

Le 19 mars, de violentes averses ont entraîné une première vague d’inondations dans le nord du pays, faisant au moins dix morts, selon un bilan officiel. Les intempéries ont ensuite atteint des provinces du sud et de l’ouest du pays, pourtant connu pour son aridité. Au moins 33 personnes y ont été tuées depuis le 25 mars, selon les secours locaux et le Croissant-Rouge iranien.

25 des 31 provinces ont été touchées

Avant son départ pour la province du Golestan, M. Rohani, critiqué pour avoir mis trop de temps à se rendre sur les lieux, a qualifié les inondations de « phénomène sans précédent ». Au total, « 25 des 31 provinces » du pays ont été touchées, selon le président, dont les propos ont été rapportés par le site officiel du gouvernement. De son côté, le ministre de l’énergie, Reza Ardakanian, a mis en cause le changement climatique.

« Plus de 43 000 personnes ont été secourues et quelque 27 000 ont reçu des logements de secours », a indiqué Morteza Salimi, chef du Croissant-Rouge iranien, cité par l’agence Tasnim, précisant que des opérations de secours avaient lieu dans trente provinces.

Les intempéries se déplacent actuellement vers l’est du pays et les services météorologiques ont prévenu que de nouvelles averses pourraient avoir lieu dès samedi. Les autorités ont envoyé des SMS d’avertissement à la population et la télévision d’Etat a diffusé des conseils de sécurité.