La présidence de la République annonce, mardi 2 avril, la mort d’un médecin militaire au Mali à la suite « du déclenchement d’un engin explosif improvisé » au passage de son véhicule blindé, lors d’une opération de lutte « contre les groupes armés terroristes ».

Dans un communiqué qui ne précise pas le lieu de l’opération, le président de la République a fait part de sa « très grande tristesse » et rappelle « l’entier soutien de la France au Mali et à la force des Nations unies pour la mise en œuvre de l’accord de paix » de 2015.

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes islamistes liés à Al-Qaida. Ils en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit.

Malgré la mission des Nations unies au Mali (Minusma), une forte présence militaire française et la création de la force militaire régionale G5 Sahel, les violences djihadistes persistent dans le pays, avec 237 attaques recensées en 2018, selon l’ONU.