Le patron du Secret Service, la prestigieuse police d’élite chargée de la protection du président des Etats-Unis, va quitter prochainement son poste, a annoncé lundi 8 avril la Maison Blanche, sans donner les raisons de ce départ inattendu. « Le directeur du Secret Service, Randolph Alles (…) partira prochainement et le président Trump a choisi James Murray, qui a fait sa carrière au sein de l’USSS, pour le remplacer à partir de mai », a indiqué Sarah Sanders, porte-parole de l’exécutif américain.

Cette annonce intervient au lendemain de celle du départ de la ministre de la sécurité intérieure Kirstjen Nielsen. Fort de plus de 6 500 hommes et femmes, le Secret Service est rattaché à ce ministère.

« Logiciel malveillant »

Elle survient aussi dix jours après l’interpellation d’une Chinoise qui s’était introduite, en possession de plusieurs téléphones et d’un « logiciel malveillant », dans le club de Mar-a-Lago en Floride, où le président Donald Trump passait le week-end. Interrogé mercredi sur cet incident, M. Trump n’avait émis aucune critique sur le Secret Service. « Ils ont fait un travail fantastique depuis le premier jour. Je suis très content d’eux », avait-il affirmé.

Au-delà de celle du président lui-même, le Secret Service est aussi responsable de la sécurité à vie des anciens présidents et vice-présidents, de leurs familles, des candidats à la présidentielle et des chefs d’Etat et de gouvernement étrangers en visite officielle. M. Alles « a fait un très bon travail au cours des deux années écoulées et le président le remercie pour ses plus de 40 années au service de notre pays », a ajouté Mme Sanders dans un bref communiqué.