Guy Novès, lors de l’audience du 14 février, à Toulouse. / ERIC CABANIS / AFP

Déjà un an et demi que Guy Novès attendait ce délibéré. Le conseil de prud’hommes de Toulouse a condamné la Fédération française de rugby (FFR) à verser un million d’euros à l’ancien sélectionneur du XV de France, licencié sans entretien préalable en décembre 2017. Cette somme a été décidée lundi 8 avril en début d’après-midi, selon l’Agence France-Presse.

Les prud’hommes ont notamment reconnu une « rupture anticipée abusive du contrat de travail sans faute grave », alors même que la FFR avait invoqué une prétendue faute grave pour justifier le licenciement de l’entraîneur (treize défaites en vingt et un matchs entre 2016 et 2017). En revanche, le conseil prud’homal n’a pas retenu l’existence d’un « harcèlement moral ».

La FFR aurait pu payer encore davantage. Le camp Novès réclamait jusqu’à près de 2,9 millions d’euros d’indemnités. Mais une partie de sa demande a été déboutée, notamment en ce qui concerne le paiement d’heures supplémentaires.

Le montant final à verser ne dépasse donc pas les provisions que la Fédération dit avoir faites pour régler le dossier de Guy Novès. Sur Europe 1, le 3 février, Bernard Laporte précisait qu’une somme de 2,5 millions d’euros avait été « provisionnée pour le staff » licencié.