Après le naufrage du « Grande-America », le 13 mars. / AP

La menace planait depuis un mois, lorsque le Grande-America, un navire italien contenant 1 050 tonnes de matières dangereuses, s’était abîmé dans le golfe de Gascogne. Mais il n’y a plus de risque de nappes d’hydrocarbures en Charente-Maritime, a assuré, vendredi 12 avril, le préfet de ce département qui avait été en première ligne de la menace.

« Tout ce qui a pu être ramassé en liquide ou solide, a été ramené au port de La Rochelle », a affirmé Fabrice Rigoulet-Roze à l’issue d’un point de situation de veille opérationnelle. Un dispositif allégé est néanmoins maintenu, notamment en raison du risque, dans les mois à venir, de boulettes ou galettes d’hydrocarbures s’échouant sur les côtes, a ajouté le préfet. « Si un particulier découvre une boulette ou une galette, il prévient la mairie, les pompiers ou la gendarmerie qui font remonter l’information à la préfecture », qui fera collecter et analyser le déchet, a-t-il dit.

Parcours et naufrage du Grande-America. / Le Monde

Le Grande-America, parti de Hambourg (Allemagne) et à destination de Casablanca (Maroc), a coulé le 12 mars à 333 km à l’ouest de La Rochelle avec à son bord 365 conteneurs, dont 45 répertoriés comme contenant des matières dangereuses, plus de 2 100 véhicules, ainsi que 2 200 tonnes de fioul lourd dans ses soutes. Ses vingt-sept occupants avaient été secourus.

Depuis le naufrage, six conteneurs flottants ont été acheminés à La Rochelle, plus un qui a coulé pendant le remorquage. Ils sont désormais considérés comme des déchets et vont être traités, selon les autorités.