Le duo formé par un hypacrosaure à crête et son petit, à la maison d’enchères Drouaut. / PHILIPPE WOJAZER / REUTERS

Pour la deuxième fois en quelques mois, des squelettes de dinosaures proposés aux enchères, mardi 16 avril à Paris, n’ont pas trouvé preneurs. Le prix de réserve n’a pas été atteint, a expliqué la maison de ventes Binoche & Giquello.

Quatre squelettes de dinosaures du jurassique et du crétacé supérieurs (entre 72 et 161 millions d’années) étaient au catalogue pour des estimations de 700 000 à 900 000 euros : un ornitholeste, l’un des plus agiles et féroces carnivores, vendu avec un othnielia, dinosaure herbivore, étaient proposés réunis dans une scène de combat.

Un autre duo formé par un hypacrosaure à crête et son petit, découverts dans le Montana, était aussi mis aux enchères, sans enchérisseur à niveau de prix suffisant.

La tête d’un allosaurus / PHILIPPE WOJAZER / REUTERS

« Haute décoration »

En novembre, deux squelettes de dinosaures, un allosaurus et un camptosaurus, estimés chacun entre 500 000 et 800 000 euros, n’ont pas trouvé preneurs, les prix de réserve n’ayant pas été atteints, alors qu’un expert avait contesté la formulation des notices de présentation des deux spécimens.

« Les squelettes de dinosaures relèvent de la haute décoration. Il n’y a pas de collectionneurs, seulement des amateurs qui fonctionnent uniquement au coup de cœur », a indiqué à l’AFP maître Alexandre Giquello.

En juin, Paris accueillera une nouvelle vente d’un squelette de dinosaure herbivore du jurassique, cousin du diplodocus, présenté dressé sur ses pattes arrière, avec 2 millions d’euros d’estimation haute.

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