Dimanche 21 avril, huit explosions ont eu lieu au Sri Lanka, principalement dans des églises et des hôtels de luxe de la capitale, Colombo. Bilan : au moins 290 morts et plus de 500 blessés. Parmi les victimes, 31 étrangers, dont un Français. « Je considère qu’il s’agit d’une situation grave visant à déstabiliser le pays et l’économie », a déclaré Ranil Wickremesinghe, le premier ministre du pays.

A l’origine de ces attaques-suicides, selon le gouvernement : le National Thowheeth Jama’ath (NTJ), un mouvement islamiste local. Le NTJ s’est fait connaître en 2018 en vandalisant des statues bouddhiques. Les autorités s’attendaient à ce qu’il passe à nouveau à l’action. Dix jours avant les attentats, une alerte avait, en effet, été diffusée auprès des services de police laissant craindre des attaques contre des églises et l’ambassade d’Inde à Colombo.

Après les explosions, un couvre-feu a été décrété sur l’ensemble de l’île pour une durée indéterminée et l’armée a été déployée dans les points sensibles de la capitale.