Carlos Ghosn quitte le bureau de son avocat, le 3 avril à Tokyo. / KAZUHIRO NOGI / AFP

Carlos Ghosn, dont la garde à vue arrivait à terme lundi 22 avril au Japon, a été inculpé sur des accusations de détournement de fonds du groupe Nissan, ont rapporté la chaîne publique NHK et l’agence de presse Jiji.

Il s’agit de la quatrième mise en examen pour l’ancien PDG de l’alliance automobile Renault-Nissan. Ses avocats ont prévenu qu’ils déposeraient aussitôt une demande de remise en liberté sous caution.

Nissan porte plainte

Quelques minutes auparavant, Nissan a aussi annoncé le dépôt d’une plainte au pénal contre son ancien président Carlos Ghosn pour abus de confiance aggravé en vertu de la loi japonaise sur les entreprises.

Le constructeur japonais dit avoir pris cette initiative après avoir déterminé que les paiements versés par Nissan à une société de vente de véhicules à l’étranger via une filiale avaient en fait été dirigés par Carlos Ghosn pour son enrichissement personnel.

« Un tel manquement est totalement inacceptable et Nissan réclame des sanctions sévères et appropriées », dit un communiqué publié sur le site internet de l’entreprise.