Le président américain Donald Trump a annoncé, mercredi 24 avril, qu’il comptait envoyer des « soldats armés » à la frontière après un incident avec des militaires mexicains, qu’il a accusés d’être potentiellement complices de trafiquants de drogue :

« Des soldats mexicains ont récemment braqué avec leurs armes des soldats de notre garde nationale, vraisemblablement dans une tactique de diversion pour des trafiquants de drogue à la frontière. Il vaudrait mieux que ça ne se reproduise pas ! Nous dépêchons immédiatement des SOLDATS ARMÉS à la frontière. Le Mexique ne fait pratiquement rien pour interpeller et renvoyer [les migrants] »

Le président américain n’a pas précisé à quel événement il faisait référence, mais plusieurs médias américains avaient rapporté un incident remontant au 13 avril près de Clint, au Texas. Selon CNN, une demi-douzaine de soldats mexicains ont braqué deux soldats américains qui se trouvaient dans un véhicule banalisé et ont désarmé l’un d’entre eux.

Le département américain à la défense a assuré mardi à l’Associated Press (AP) qu’une enquête avait révélé que les militaires mexicains se croyaient – par erreur – en territoire mexicain au moment où ils ont rencontré les soldats américains. « Après une brève discussion entre les soldats des deux nations, les militaires mexicains ont quitté la région », a ajouté le commandement américain.

Des soldats américains sont déjà présents à la frontière mexicaine, où ils tentent d’empêcher l’arrivée de migrants illégaux.

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