La Sud-Africaine Caster Semenya refuse le règlement de la Fédération internationale d’athlétisme, qui oblige les athlètes hyperandrogynes à faire diminuer leur taux de testostérone. / PAUL CHILDS / REUTERS

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté, mercredi 1er mai, le recours de la Sud-Africaine Caster Semenya contre les règles de la Fédération internationale d’athlétisme obligeant les athlètes hyperandrogynes, qui produisent naturellement des taux élevés de testostérone, à prendre des médicaments pour faire diminuer leur taux de testostérone.

Ces sportives présentant un très fort taux d’hormones sexuelles mâles sont surreprésentées dans les épreuves mêlant force et endurance (du 400 m au mile). Avantage inique, disent les unes. Don naturel, répondent les autres.

Le TAS, s’il ne juge pas le règlement « invalide » comme le demandait la double championne olympique, émet en effet de « sérieuses préoccupations au sujet de sa future application pratique ».