Mercredi 1er mai, comme chaque année, Jean-Marie Le Pen, cofondateur du Front national (devenu Rassemblement national), rend un hommage à Jeanne d’Arc en déposant une gerbe au pied de la statue située place des Pyramides, à Paris. Si cette tradition n’a pas été reprise par sa fille, Marine Le Pen, aujourd’hui à la tête du Rassemblement national, la figure de Jeanne d’Arc est prisée de l’extrême droite française depuis les années 1970.

Il ne s’agit cependant pas du seul camp politique à avoir tenté de récupérer l’image de « la pucelle d’Orléans ». Depuis plus d’un siècle, droite et gauche s’en sont réclamées, y voyant tour à tour une héroïne nationaliste ou un modèle d’émancipation, issue des couches populaires. Explications en vidéo de l’historien médiéviste Xavier Helary, professeur des universités à l’université Jean-Moulin-Lyon-III.