La banque suisse UBS a dénoncé leurs agissements auprès de la Commission européenne, ce qui a conduit Bruxelles à ouvrir une enquête en septembre 2013. / YVES HERMAN / REUTERS

L’Union européenne a infligé, jeudi 16 mai, des amendes aux banques occidentales Citigroup, JPMorgan, Barclays, Royal Bank of Scotland (RBS) et à la japonaise MUFG pour un montant total de 1,07 milliard d’euros pour deux ententes entre leurs courtiers sur des opérations de change.

La première entente, baptisée « Three Way Banana Split » (du nom du forum de discussion des tradeurs impliqués), concerne les deux banques britanniques Barclays et RBS, ainsi que les deux américaines Citigroup et JPMorgan. Elle a duré du 18 décembre 2007 au 31 janvier 2013.

UBS épargnée

La deuxième entente, appelée « Essex Express » (tous les courtiers impliqués à l’exception de « James » vivaient dans l’Essex, à l’est de Londres et prenaient le même train) concerne encore une fois Barclays et RBS mais aussi la japonaise MUFG (anciennement Bank of Tokyo-Mitsubishi). L’entente a couru du 14 décembre 2009 au 31 juillet 2012.

Les courtiers de la banque suisse UBS étaient également impliqués dans ces deux ententes. Mais l’établissement a dénoncé leurs agissements auprès de la Commission européenne, ce qui a conduit Bruxelles à ouvrir une enquête en septembre 2013.

Pour cette raison, UBS a bénéficié de la clémence de la Commission, gardienne de la concurrence en Europe, et n’a donc pas été condamnée à payer d’amende.