C’est le rendez-vous des fans de coupé-décalé, du zouglou et du meilleur de la musique afro-pop en Afrique de l’Ouest. Créé en 2008 par les membres du groupe Magic System originaire du quartier d’Anoumabo, le Femua s’est imposé comme l’un des plus importants festivals africains. Profitant de leur notoriété, A’salfo, Goudé, Manadja et Tino ont décidé d’utiliser la musique comme canal de diffusion.

Pour sa douzième édition, près de 50 000 spectateurs se sont déplacés deux nuits à Abidjan et une nuit à Gagnoa pour écouter les stars du coupé-décalé Claire Bahi, Dj Kerozen, Molare et Ariel Sheney ; de la scène pop, la Camerounaise Mani Bella et la Nigériane Chidinma ; du rap et de l’afro-beat avec Kaaris et Femi Kuti.

En parallèle des concerts, nombre d’initiatives ont nourri l’affiche du Femua : le festival pour les enfants d’Anoumabo, des rencontres sur la thématique du genre.

Rencontre avec l’âme du Femua et le patron du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo, Salif Traoré, alias A’salfo.

Narjes Bahhar est chroniqueuse musicale, spécialiste des scènes urbaines entre la France et l’Afrique. Elle collabore à Deezer, Mouv’et Trace.