Les joueurs du CSKA Moscou le 19 mai 2019. / LLUIS GENE / AFP

Pour sa première finale d’Euroligue, l’Efes Istanbul y aura longtemps cru. Encore menés de douze points cinq minutes de la fin, les Turcs étaient revenus à quatre petites longueurs à un peu moins de deux minutes du terme.

Mais en face, l’expérience du CSKA Moscou a parlé, et le club russe semble s’être détaché de son étiquette de « loser ». Impeccables aux lancers-francs dans les derniers instants, les hommes de Dimitris Itoudis ont ensuite bien défendu et sont allés chercher le huitième sacre européen de leur histoire, dimanche soir à Vitoria (91-83), le deuxième en quatre ans.

Battus en demi-finale lors des deux dernières éditions, les Moscovites n’ont pas laissé passer leur chance, cette fois-ci. Avec cette nouvelle victoire, ils se rapprochent au palmarès du Real Madrid, dix fois vainqueur, et champion sortant.

Nando De Colo succède à Antoine Rigaudeau

Grand artisan de ce succès, et quasi-parfait au tir, le Français Nando De Colo (15 points, 4 rebonds, 4 passes décisives) profite de ce deuxième titre européen pour rejoindre Antoine Rigaudeau. « Le Roi » était jusque-là le seul tricolore à avoir remporté à deux reprises la plus prestigieuse des compétitions européennes, en 1998 et 2001 avec le Kinder Bologne.

En face, les Français de l’Efes Istanbul, Adrien Moerman (2 points, 3 rebonds) et Rodrigue Beaubois (3 points, 1 passe décisive) qui découvraient le Final Four, vont devoir se contenter d’une place de finaliste. Fabien Causeur, le dernier français en lice dans ce week-end qui regroupait les quatre meilleures équipes européennes de la saison régulière, avait été éliminé par le CSKA de De Colo en demi-finale, vendredi soir (95-90). Il a cependant remporté avec le Real Madrid le match pour la troisième place contre Fenerbahçe (94-75), dimanche.