Rafael Nadal a battu Novak Djokovic, dimanche 19 mai, en finale du tournoi de Rome. / Gregorio Borgia / AP

Rafael Nadal a remporté, dimanche 19 mai, son premier titre de l’année en battant en trois sets (6-0, 4-6, 6-1) le Serbe Novak Djokovic en finale du tournoi de Rome. En renversant le numéro 1 mondial, l’Espagnol s’est adjugé le 34e Masters 1000 de sa carrière ( le 81e au total), son neuvième à Rome, où il avait été également sacré l’an dernier.

Après deux matchs éreintants en quarts contre Juan Martin Del Potro (4-6, 7-6 [6], 6-4) et face à Diego Schwartzman en demies (6-3, 6-7 [2], 6-3), le Serbe n’avait plus de jambes et l’a tout de suite montré dans le premier set. Rafael Nadal n’a rencontre aucune résistance ou presque et a ainsi pu placer un 6-0 sur la tête de Djokovic.

De bon augure pour Nadal avant Roland Garros

Le numéro 1 mondial est bien revenu dans le deuxième set, utilisant toute sa puissance face à un adversaire plus que coriace et dans une forme olympique depuis le début du tournoi italien. Après avoir bataillé jusqu’au dernier jeu, Djokovic remporte finalement la deuxième manche... avant de craquer dans la troisième.

Le Majorquin a repris son travail d’usure et engrange donc toute la confiance nécessaire à une semaine de Roland Garros en réalisant un excellent tournoi de Rome, dans lequel il aura notamment infligé quatre 6-0 en cinq rencontres.

De son côté, la Tchèque Karolina Pliskova a remporté dimanche le tournoi WTA de Rome, en battant en finale la Britannique Johanna Konta (42e mondiale) en deux sets (6-3, 6-4), ce qui lui vaudra la 2e place au classement mondial lundi.

Dans une finale qui n’a pas atteint les sommets entre deux anciennes membres du Top 5 mondial, Pliskova n’a presque jamais été mise en danger. S’appuyant sur sa solidité au service, elle a gardé le contrôle de la partie tout du long, profitant aussi des nombreuses fautes directes de Konta (26 en tout).

Un break dans chaque set a suffi à Pliskova, plus offensive et plus régulière. La Tchèque, numéro 1 mondiale en 2017, remporte à Rome le 13e titre de sa carrière, le plus important avec Cincinnati en 2016.

Des progrès notables sur terre battue

Alors qu’elle n’avait jamais dépassé les quarts de finale sur les courts du Foro Italico, Pliskova n’a perdu qu’un seul set cette semaine, en quarts de finale contre Azarenka et recueille les fruits de son travail avec Conchita Martinez.

« Elle adorait la terre battue, donc elle sait exactement ce que je devrais faire. Ce sont des petites choses, les déplacements, peut-être lifter un peu plus, utiliser les amorties, ce que je ne fais jamais d’habitude. Ce sont des options supplémentaires. Il y a plus de temps, sur terre battue, on travaille là-dessus », a-t-elle expliqué.

Déjà finaliste cette saison à Rabat, Konta a de son côté confirmé cette semaine en Italie ses progrès sur terre battue. « Je suis vraiment contente de cette semaine. Il y a beaucoup de choses dont je peux être fière et sur lesquelles m’appuyer. C’est ma deuxième finale en trois semaines, c’est quand même vraiment bien. Je suis plutôt contente et j’attends Paris avec impatience », a déclaré la Britannique.