Quentin Tarantino, le 18 mai, à Cannes. / JEAN-PAUL PELISSIER / REUTERS

Après le sensuel Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma, qui tisse un lien amoureux entre deux jeunes femmes du XIXe siècle incarnées par Adèle Haenel et Noémie Merlant, et Une fille facile, de Rebecca Zlotowski, où l’ex call-girl Zahia Dehar fait ses débuts de comédienne dans un rôle proche de celui qui l’a fait connaître au grand public, changement d’ambiance sur la Croisette avec l’arrivée en compétition du nouveau film de Quentin Tarantino.

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Sélectionné tardivement, alors que le délégué général du festival, Thierry Frémaux, avait déjà déroulé devant la presse la liste des films retenus pour concourir à la Palme d’or, le film affiche un casting de prestige : Brad Pitt, Leonardo DiCaprio, Al Pacino, Margot Robbie, Tim Roth, etc. Une évocation du Hollywood des années 1970 avec, en toile de fond, le meurtre de Sharon Tate. L’attente est frénétique sur la Croisette, au point que de nombreux journalistes envisagent de se glisser dans la queue plusieurs heures à l’avance pour être sûrs d’assister à la première présentation, prévue à 16 heures.

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Portraits de deux familles

Le Coréen Bong Joon-ho, qui présente mardi son nouveau film, Parasite, est, comme Tarantino, un familier du Festival de Cannes, où l’on avait découvert notamment son film Mother (2009), le spectaculaire Transperceneige (2013), et dont le film de science-fiction Okja, présenté en 2017 en compétition, avait suscité une polémique car il n’était pas prévu pour sortir en salles mais sur Netflix. Parasite nous plonge dans la société coréenne d’aujourd’hui à travers les portraits de deux familles, l’une riche, l’autre sans le sou.

Hors compétition, Nicolas Bedos revient en compagnie de Doria Tillier, qui était déjà dans son précédent film, Monsieur et madame Adelman – et qui est aussi sa compagne à la ville – pour présenter La Belle Epoque, dans lequel l’on croise Fanny Ardant, Guillaume Canet et Daniel Auteuil ; une nouvelle comédie sur le temps qui passe.