En Allemagne, où la participation serait en hausse d’environ 10 points par rapport à 2014 (59 % contre 48,1 %), les élections européennes du dimanche 26 mai semblent confirmer la tendance qui s’était manifestée aux législatives de 2017 : un net recul des conservateurs (CDU-CSU) et des sociaux-démocrates (SPD), les deux formations membres de la « grande coalition » d’Angela Merkel.

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Sans surprise toutefois, la CDU-CSU arrive en tête du scrutin. Selon les premières estimations publiées après la fermeture des bureaux de vote à 18 heures, elle ne recueillerait que 28 % des voix, soit une baisse de 7 points par rapport à 2014 (35,3 %). De son côté, le SPD n’obtiendrait que 15,5 %. Il serait le grand perdant du scrutin, en recul de près de douze points par rapport à 2014 (27,3 %).

Verts doubleraient leur score

Avec 22 % voix, les Verts doubleraient leur score de 2014 (10,7 %) et seraient les grands vainqueurs de ces élections : pour la première fois en Allemagne, les écologistes arriveraient en deuxième position à l’échelle nationale, derrière les conservateurs mais devant le SPD, ce qui est inédit.

Avec 10,5 % des voix, le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) réaliserait un meilleur score qu’aux européennes de 2014 (7,1 %). A l’époque, sa percée avait été d’autant plus remarquée qu’il avait à peine un an d’existence. Par rapport aux législatives allemandes de 2017, l’AfD serait en revanche en recul : à l’époque, le parti d’extrême droite avait obtenu 12,6 % des voix.

Avec 5,5 % des voix chacun, Die Linke (gauche radicale) et le Parti libéral-démocrate (FDP) seraient à égalité. Pour Die Linke, c’est un recul par rapport à 2014 (7,4 %). Pour le FDP, une légère remontée (3,4 %).

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