Laura Smet et David Hallyday aux funérailles de Johnny Hallyday, le 9 décembre 2017. / BERTRAND GUAY / AFP

« La résidence habituelle de Jean-Philippe Smet (…) est en France » et non aux Etats-Unis, a jugé, mardi 28 mai, le tribunal de Nanterre. Les juges ont ainsi estimé que la justice française était compétente pour trancher la question de l’héritage de Johnny Hallyday, objet d’un conflit entre sa veuve Læticia et les deux enfants aînés de la star, Laura Smet et David Hallyday.

C’est une victoire importante pour ces derniers, qui ont engagé, quelques mois après la mort de l’artiste en décembre 2017, une procédure pour contester le testament californien de leur père, qui désigne comme seule héritière Læticia Hallyday. Les deux aînés réclament, depuis le début, l’application du droit français pour régler la question de l’héritage de leur père, car ils estiment avoir été déshérités, ce qui est interdit en France.

« Il y a maintenant cinq héritiers »

« La succession de Johnny Hallyday va donc être réglée selon le droit français et les règles françaises, avec quatre enfants héritiers, ce que nous soutenons depuis le début », a déclaré Pierre-Jean Douvier, l’avocat de David Hallyday à l’agence de presse Reuters. « Læticia Hallyday aura droit à sa part, mais il y a maintenant cinq héritiers », en l’occurrence Laura Smet, David Hallyday, Læticia Hallyday et ses deux filles adoptives. « On va devoir maintenant mettre en place la succession pour savoir qui a droit à quoi. »

David Hallyday et Laura Smet ont déjà obtenu le gel des propriétés françaises du chanteur ainsi qu’une partie de ses droits d’auteurs et royalties pour protéger la part d’héritage à laquelle ils pourraient prétendre.