Leur petit nom : 铿锵玫瑰

Soit les « roses d’acier », selon Wikipédia. Ou mot à mot, les « roses qui ont un fort caractère », selon notre dictionnaire.

Calendrier

8 juin : Allemagne - Chine 15 heures à Rennes

13 juin : Afrique du Sud - Chine 21 heures à Paris

17 juin : Chine - Espagne 18 heures au Havre

Historique en Coupe du monde

Septième participation en huit éditions pour les Chinoises qui ont connu une finale en 1999, perdue face aux Américaines qui jouaient à domicile.

Classement FIFA : 16e.

L’équipe qui devrait jouer

Peng Shimeng, Lou Jiahui, Lin Yuping, Wu Haiyan, Liu Shanshan, Yao Wei, Zhang Rui, Li Ying, Gu Yasha, Wang Shuang, Wang Shanshan.

Le sélectionneur

Depuis mai 2018, c’est l’ex-défenseur international chinois Jia Xiuquan qui est à la tête de la sélection féminine. Avant ce poste, il avait entraîné plusieurs clubs du championnat chinois et plusieurs équipes nationales jeunes, mais jamais des femmes. Le technicien a bien observé la scène internationale. Outre les grandes nations du football au féminin, il cite la France et les Pays-Bas comme modèles. Conscient que son équipe rivalisera difficilement techniquement et physiquement, il veut s’appuyer sur la jeunesse de son effectif pour prendre de vitesse les favorites.

Pourquoi postulez-vous ?

Je rêve de retrouver la gloire après ma grande décennie 1990, pendant laquelle j’ai régné sans partage en Coupe d’Asie, décrochant une médaille d’argent au tournoi olympique 1996 et une place en finale de la Coupe du monde 1999. Je fus la première équipe à valider mon ticket pour la Coupe du monde, en dehors de la France, automatiquement qualifiée bien sûr. Premières arrivées, premières servies ?

De quelle expérience pouvez-vous vous prévaloir ?

J’arrive cette année avec une nouvelle génération de joueuses qui se cherche encore. Mais j’ai fait forte impression l’été dernier aux Jeux asiatiques en faisant douter le Japon en finale. Les championnes du monde 2011 ne l’ont emporté que de la plus petite marge, et moi j’ai appris à profiter de mon statut d’outsider.

Si vous deviez nous donner une qualité ?

Mon duo d’attaquantes qui partagent le même nom, Wang, font des merveilles en Asie à chaque compétition. La première, Wang Shuang, sera en terrain connu en France car elle évolue au PSG. La deuxième, Wang Shanshan, a marqué les esprits aux Jeux asiatiques en marquant 12 fois en six matchs.

Et côté défauts ?

Je suis parfois lente au démarrage. J’encaisse beaucoup de buts en première mi-temps. Par ailleurs, 22 de mes 23 joueuses jouent en Chine et ne croisent pas les pointures mondiales du football au féminin souvent ce qui explique peut-être ma 16e place au classement FIFA féminin.

WANG SHUANG, en cinq dates :

1986

Seulement trois ans après la création de son équipe nationale féminine, la Chine remporte la Coupe d’Asie. Début d’une longue série de titres continentaux. Wang Shuang ne marque pas : elle n’est pas encore née.

1995

Le géant français de la distribution Carrefour s’installe en Chine. La même année, la petite Wang Shuang voit le jour et se destine à un autre type de grande surface.

2013

Après un parcours précoce chez les jeunes, elle fait ses premiers pas en sélection nationale. Elle n’est alors âgée que de 18 ans.

2018

A 23 ans, la Chinoise signe au Paris-Saint-Germain, et devient la première Chinoise en championnat de France. Elle est aussi désignée meilleure joueuse du continent asiatique.

2019

Avec huit buts en 24 matchs au PSG, Wang Shuang a pris ses marques à Paris, où les Chinoises joueront leur deuxième match de poule face à l’Afrique du Sud.

… qu’avant de partir pour la France, les Chinoises ont pris des cours obligatoires de patriotisme. Les conférences ? intitulées « La patrie dans mon cœur », étaient censés leur inculquer l’amour du pays. « L’éducation patriotique revêt une grande signification pour nous qui allons nous battre pour notre pays », a déclaré par la suite la capitaine de l’équipe, Wu Haiyan. Alors, l’amour suffira-t-il pour triompher de l’Allemagne, premier adversaire des Chinoises en poule ? Pas sûr.

Impossible de réduire la Chine à un seul plat tant ce pays continent présente une diversité de goûts sucrés, salés, épicés… Pour votre plateau, nous vous conseillons donc d’opter pour une diversité de goûts afin d’appliquer au mieux les anciennes croyances de la culture chinoise qui veulent que l’univers ait été créé par le mouvement des cinq éléments : le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau. Ces cinq éléments sont présents dans les cinq goûts, selon la tradition. Misez donc sur plusieurs snacks avec du salé, du sucré, de l’amertume, de l’acidité, et de l’âcreté. Tout sauf des nems, une spécialité vietnamienne.