Leur petit nom 

The Yanks ou the Stars and Stripes. Dérivé du terme « Yankees », qui désigne familièrement les Américains, le surnom « Yanks » s’applique également à l’équipe masculine. Quant à « Stars and Stripes », il s’agit tout simplement des motifs du drapeau des Etats-Unis (étoiles et bandes).

Calendrier

11 juin : Etats-Unis - Thaïlande 21 heures à Reims

16 juin : Etats-Unis - Chili 18 heures à Paris

20 juin : Suède - Etats-Unis 21 heures au Havre

Historique en Coupe du monde

Les Américaines ont disputé la totalité des sept éditions de la Coupe du monde, avec trois titres à la clé : en 1991 (victoire en finale face à la Norvège), 1999 (face à la Chine) et 2015 (face au Japon). Les Américaines ont également perdu une finale en 2011 et terminé trois fois à la troisième place (1995, 2003 et 2007).

Classement FIFA : 1e

L’équipe qui devrait jouer

Alyssa Naeher, Crystal Dunn, Becky Sauerbrunn, Abby Dahlkemper, Kelley O’Hara, Lindsey Horan, Julie Ertz, Rose Lavelle, Megan Rapinoe, Alex Morgan, Tobin Heath.

La sélectionneuse

Jill Ellis, de son nom complet Jillian Anne Ellis, est à la tête de la sélection US depuis 2014. Cette Anglo-Américaine de 52 ans, née à Portsmouth, en Angleterre, et qui a suivi sa famille aux Etats-Unis en 1981, a conduit son équipe au sacre mondial en 2015. La même année, elle remporte le titre de meilleure entraîneuse de l’année décerné par la FIFA.

Pourquoi postulez-vous à cette Coupe du monde ?

L’idée est de réaliser un doublé inédit dans l’histoire de la Coupe du monde. Après notre victoire en 2015 face au Japon, nous deviendrions la première nation au monde à conserver le titre mondial.

De quelle expérience pouvez-vous vous prévaloir ?

Nous avons toujours terminé sur le podium : trois titres de championnes du monde, une place de finaliste et un triplé de troisième place. Première nation mondiale au classement FIFA et tenante du titre, nous aurons à cœur de marquer un peu plus de notre empreinte le « soccer » féminin. Car outre nos nombreux titres en Coupe du Monde, nous avons également remporté quatre médailles d’or olympique et une en argent. Sans prétention aucune, disons que nous sommes la référence absolue du football féminin.

Si vous deviez nous donner quelques qualités ?

Notre effectif est solide, homogène et possède l’expérience des grandes compétitions internationales. Nous pouvons, en outre, nous appuyer sur des individualités.

Et côté défauts ?

Ils sont peu nombreux mais les matchs amicaux ont laissé transparaître une certaine fragilité, défensive notamment. Les Bleues ont d’abord mis fin à une série de 28 matchs sans défaite, puis nous avons été accrochées par le Japon (2-2) et l’Angleterre (2-2). A notre décharge, notre sélectionneuse a fait beaucoup de tests durant cette phase de préparation.

ALEX MORGAN, en 5 dates :

Mars 2010

Première sélection avec les Etats-Unis lors d’un match amical face au Mexique. Il faut néanmoins attendre octobre et un match face à la Chine pour la voir inscrire son premier but avec son pays. Elle compte aujourd’hui 102 buts avec la sélection.

6 août 2012

Lors des Jeux olympiques de Londres, elle marque le but de la victoire dans les dernières secondes des prolongations contre le Canada. Ce but qualifie les Etats-Unis pour la finale.

2015

Electonic Arts incorpore pour la première fois des équipes féminines dans son célèbre jeu vidéo FIFA. Alex Morgan est choisie pour figurer sur la couverture américaine.

Décembre 2016 

Alex Morgan s’engage avec l’Olympique lyonnais. Son passage dans le Rhône ne durera que cinq mois, le temps pour la joueuse américaine de réaliser un triplé coupe-championnat-Ligue des champions.

3 juin 2019

Elle fait la couverture du magazine Time et explique pourquoi elle est aussi en procès avec son employeur, la Fédération américaine de football. L’équipe entière a décidé de porter plainte pour discrimination sexuelle : les joueuses sont moins bien payées que les membres de l’équipe masculine, qui avait pourtant échoué à se qualifier pour la Coupe du monde 2018.

… que les Américaines ont fait leurs débuts internationaux en 1985 contre l’Italie. Face au jeu athlétique et chatoyant développé par les joueuses US, les supporteurs italiens prennent fait et cause pour les USA et se mettent à les encourager. Avec un accent bien marqué, la prononciation devient « OOOSA, OOOSA ». Depuis cette date, ce chant a été adopté par la sélection US et résonne à chaque avant-match, comme une façon de connecter le passé au présent.

Total régal. Ne faites pas semblant avec vos cinq fruits et légumes par jour, assumez vos envies de hamburgers, de frites très grasses et de sodas bien trop sucrés. Moins connue et plus diététique, la tarte à la citrouille est également un mets prisé des Américains. Réconfortant, le pain de viande (ou meatloaf), souvent accompagné d’une purée de pommes de terre (mashed potatoes), est également une valeur sûre. Pour arroser tout ça, une bonne vieille Budweiser des familles devrait faire l’affaire.