Greta Thunberg lors d’une marche « Fridays for future », pour alerter sur l’urgence de lutter contre les dérèglements climatiques, le 31 mai, à Vienne, en Autriche. / LEONHARD FOEGER / REUTERS

Amnesty International a décerné, vendredi 7 juin, à l’adolescente suédoise Greta Thunberg son prix le plus prestigieux, celui d’« ambassadrice de conscience ». Ce prix récompense la jeune chef de file du combat pour le climat et du mouvement « Fridays for future » (« les vendredis pour l’avenir »), à l’initiative de marches organisées dans le monde entier pour alerter sur l’urgence de lutter contre les dérèglements climatiques.

« Chaque jeune personne participant à “Fridays for future” incarne ce que signifie agir sur notre conscience. Ils nous rappellent que nous sommes plus puissants que nous le pensons et que nous avons tous un rôle à jouer dans la protection des droits de l’homme contre la catastrophe climatique », affirme le secrétaire général de l’ONG, Kumi Naidoo, dans un communiqué.

En septembre au sommet pour le climat

Dans ce texte, Greta Thunberg s’est dite « honorée » de recevoir ce prix et a dénoncé « l’injustice flagrante » du réchauffement climatique, qui « affecte d’abord les populations de l’hémisphère sud alors qu’elles en sont le moins responsables ». La jeune Suédoise, âgée de 16 ans, est devenue une star mondiale en observant chaque vendredi depuis la rentrée 2018 une grève de l’école pour le climat qui a fait florès sur tous les continents. Elle compte près de 2 millions d’abonnés à son compte Instagram.

Elle y publiait encore vendredi matin une photo d’elle devant le Parlement à Stockholm tenant une pancarte « Grève de l’école pour le climat ».

L’adolescente a annoncé fin mai qu’elle allait prendre une année sabbatique et se rendrait en septembre à New York pour participer au Sommet mondial sur le climat organisé par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Elle qui ne se déplace qu’en train réfléchit encore au moyen de franchir l’océan autrement que par les airs. « Comme je ne prends pas l’avion, je vais devoir traverser l’Atlantique autrement. Je n’ai pas encore vraiment trouvé de solution mais de toute façon j’irai », a-t-elle assuré au journal Dagens Nyheter.

Greta Thunberg, la jeune écolo suédoise devenue le visage de la COP24
Durée : 01:41