• C’était hier

Etats-Unis-Thaïlande (groupe F) : 13-0. L’équipe des Etats-Unis, tenante du titre et favorite de la compétition, n’a pas fait de détail pour son entrée en lice en écrasant la Thaïlande 13 à 0, record à la clé, grâce notamment à un quintuplé d’Alex Morgan. Les Américaines ont établi le nouveau record de la plus large victoire en Coupe du monde, jusque-là détenu par l’Allemagne (11-0 contre l’Argentine en 2007). Elles ont été impitoyables avec la modeste formation asiatique, dépassée de la première à la dernière minute et qui a complètement sombré après la pause. la pauvre gardienne thaïlandaise, qui a fondu en larmes après le coup de sifflet final, a pourtant effectué plusieurs parades décisives pour empêcher le score d’être encore plus lourd…

Chili-Suède (groupe F) : 0-2. La Suède a dû attendre les dix dernières minutes pour prendre le dessus sur les novices chiliennes (2-0). Dans un match interrompu une quarantaine de minutes au milieu de la seconde période en raison d’un violent orage, la lumière est venue de l’entrée en jeu de Madelen Janogy à dix minutes de la fin. Avec ses moyens limités techniquement et physiquement, mais avec beaucoup d’abnégation et de discipline, les Sud-Américaines ne sont pas passées loin d’accrocher la 9e nation mondiale au classement FIFA.

Nouvelle-Zélande - Pays-Bas (groupe E) : 0-1. Les Néerlandaises, victorieuses in extremis de la Nouvelle-Zélande 1-0 pour leur entrée en lice, ont rejoint les Canadiennes en tête du groupe E au Mondial féminin de football mardi. Les championnes d’Europe 2017 ont arraché la victoire dans le temps additionnel grâce à un but de Jill Roord (90 + 2). Les Pays-Bas sont les favoris du groupe et l’un des outsiders de la compétition, comme le Canada, victorieux du Cameroun 1-0 lundi.

  • C’est aujourd’hui

Les Bleues à l’entraînement avant la rencontre face à la Norvège. / VALÉRY HACHE / AFP

France-Norvège (Groupe A, 21 heures). Après leur entrée réussie face à la Corée du Sud lors du match d’ouverture (4-0), les Bleues se mesurent à un adversaire d’un tout autre calibre. La Norvège, 12e au classement FIFA, bien que privée de la meilleure joueuse au monde, Ada Hegerberg, Ballon d’or 2018, s’est également aisément imposée face au Nigeria (3-0) pour sa première rencontre dans le tournoi. Pour ce match, Corinne Diacre devra composer avec les petites blessures de plusieurs joueuses. Outre Wendie Renard et Eugénie Le Sommer, plusieurs autres joueuses lyonnaises, qui ont connu une longue saison ponctuée par le titre de champion d’Europe, ont connu des pépins physiques. La capitaine Amandine Henry, a souffert d’un dos bloqué, tandis que la défenseuse Griedge Mbock, a été victime d’une entorse légère à un genou, quelques jours avant le match d’ouverture.

Nigeria-Corée du Sud (Groupe A, 15 heures). Dans l’autre match du groupe, le Nigeria, meilleure nation africaine, partira favori face aux Sud-Coréennes. Les Nigérianes s’appuieront notamment sur les accélérations de leur ailière droite Francisca Ordega pour décrocher un premier succès. Le Nigeria n’a franchi qu’une fois la phase de groupes en sept participations. Mais elle est l’une des sept équipes à n’avoir jamais manqué une Coupe du monde (avec les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japon, la Norvège, la Suède et le Brésil).

Allemagne-Espagne (groupe B, 18 heures). L’Allemagne, qui a remporté son premier match face à la Chine (1-0), peut prendre une option sur la qualification en cas de victoire face à l’Espagne, qui s’est également imposée en ouverture face à l’Afrique du Sud (3-1). Les Allemandes devront toutefois se passer de leur meneuse de jeu, la Lyonnaise Dzsenifer Marozsan, troisième au classement de la première édition féminine du Ballon d’or, en 2018. La milieu de l’OL souffre d’un orteil après un coup reçu face à la Chine (1-0), samedi, lors du premier match.

  • C’est dit

Corinne Diacre (à droite) et  Amandine Henry durant la conférence de presse d’avant-match. / ÉRIC GAILLARD / REUTERS

« L’intransigeance, la rigueur, ça me caractérise ! Mère fouettarde aussi, par moments… D’ailleurs, on ne rigole jamais chez nous. Tout est très calculé, il n’y a aucun passe-droit, les filles vivent mal ! »

Corinne Diacre, la sélectionneuse de l’équipe de France féminine, décrite comme austère, a une nouvelle fois manié la carte de l’humour devant la presse, à la veille du choc contre la Norvège, pour tenter de démonter les préjugés sur sa personnalité.

« D’ailleurs, cela se voit : elles ne prennent aucun plaisir ensemble, ni sur le terrain, ni en dehors. Je pense que c’est très difficile à vivre pour elles. Pas pour moi, mais pour elles, c’est très compliqué », a-t-elle ajouté, tout sourire.

Voix douce et détendue jeudi dernier devant les micros avant le match d’ouverture du Mondial au Parc des Princes, la patronne des Bleues avait pourtant revendiqué son « refus » de montrer toute émotion après la victoire vendredi contre la Corée du Sud (4-0), renforçant son image de « Dame de fer ».

  • C’est vu

Impressionnées par les deux buts de la tête de Wendie Renard lors du match d’ouverture des Bleues, les Norvégiennes se sont préparées à leur match contre la France, mercredi, en faisant appel à un membre du staff de près de 2 mètres. Selon la chaîne norvégienne TV2, le chargé de presse de l’équipe scandinave Terje Skeie, du haut de son 1,96 mètre, a campé le rôle de la grande joueuse française (1,87 m) lundi à l’entraînement sur les coups de pied arrêtés. C’est sur ce genre de séquence que Wendie Renard avait marqué à deux reprises vendredi lors du match d’ouverture de la Coupe du monde remporté par les Françaises face aux Sud-Coréennes (4-0).

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