Le thermomètre va faire un bond à partir de lundi, selon Météo-France, qui prévoit des températures très élevées, jusqu’à 40 °C, et avertit qu’il fera très chaud pendant une partie de la semaine : « On attend des valeurs comprises entre 35 °C et 40 °C sur une grande partie du pays, à l’exception de la Bretagne », indique Météo-France vendredi 21 juin dans un bulletin.

« Les températures minimales baisseront peu la nuit, le mercure ne descendra pas sous la barre des 20 °C sur la plupart des régions », poursuit l’institut, qui met en garde contre un « risque de canicule élevé ». « Bien que de courte durée, cette vague de chaleur pourrait être remarquable par sa précocité et son intensité », précise Météo-France. Cet épisode de chaleur s’explique par l’arrivée d’une « masse d’air très chaud sur le pays, en provenance du Maghreb et de l’Espagne ».

La canicule de l’été 2018 (le deuxième plus chaud de l’histoire en France) avait provoqué environ 1 500 morts de plus qu’un été normal, soit dix fois moins que la canicule terriblement meurtrière de 2003, et également moins que les autres épisodes caniculaires des dernières années, avait rappelé la semaine dernière la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Vagues de chaleur plus fréquentes

La ministre a par ailleurs assuré mardi que tout serait mis en œuvre « pour qu’il n’y ait pas de trous dans les lignes de garde » des urgences hospitalières en cas de canicule cet été, à l’issue d’une réunion de préparation de la période estivale avec des représentants des hôpitaux, des libéraux, des maisons de retraite, des associations, des collectivités locales et des administrations.

Dans la perspective de l’arrivée des grandes chaleurs, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) a, pour sa part, rappelé jeudi que se baigner dans l’eau fraîche d’un lac ou d’une rivière pour échapper à la canicule peut être dangereux, en raison des risques d’hydrocution, et donc de noyade.

Les vagues de chaleur sont plus fréquentes en France depuis trente ans, rappelle Météo-France. Avec le changement climatique, on s’attend à une « augmentation très probable du nombre de jours de vagues de chaleur au XXIe siècle ».