Christian Jacob à l’Assemblée nationale, en 2017. / REUTERS/Charles Platiau

Christian Jacob est candidat à la présidence du parti Les Républicains. Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale l’a annoncé dans un entretien publié vendredi 21 juin après-midi dans Le Figaro. « Je suis candidat pour bâtir un projet d’alternance. »

« Notre famille doit revenir à son ADN originel », a-t-il précisé. Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale veut une droite « avec toutes ses sensibilités, qui doivent être le reflet de la société française. » « Nous devons poser les bases d’une réconciliation avec tous ceux qui nous ont quittés ou ont pris leurs distances. »

L’ancien agriculteur, chef des députés de droite au Palais Bourbon depuis 2010, a eu une longue carrière ministérielle entre 2002 et 2007. Mais, fait rare dans sa famille politique, personne ne lui soupçonne une ambition élyséenne. « Les Républicains ne sont pas à la recherche d’un homme providentiel, a-t-il analysé dans le Figaro. Ils doivent retrouver leur capacité à porter un collectif. Nous devons poser les bases d’une réconciliation avec tous ceux qui nous ont quittés ou pris leurs distances. »

La première candidature déclarée pour la succession de Wauquiez

Attendue et soutenue par les ténors du parti, la candidature de Christian Jacob est aussi la première. Après lui, quatre élus – Guillaume Peltier, Guillaume Larrivé, Julien Aubert et Geoffroy Didier – ont évoqué la possibilité de briguer la présidence du parti en déroute après son résultat aux élections européennes.

« Je soutiens la candidature de Christian Jacob. C’est quelqu’un qui est en capacité de rassembler notre famille politique », a réagi depuis Valenciennes le trésorier du parti Daniel Fasquelle, au côté de Gérard Larcher et du président de région Xavier Bertrand.

« ll a la volonté de reconstruire notre parti et il saura aussi faire émerger des visages nouveaux », a-t-il poursuivi à la fin de la première édition de la convention des territoires lancée par le président du Sénat, destinée notamment à revigorer la droite en vue des municipales dans un cercle plus large que celui du parti.

Une semaine après la défaite de son parti aux élections européennes, Laurent Wauquiez était poussé vers la sortie, le 2 juin. Les élections pour le remplacer à tête du parti Les Républicains auront lieu les 12 et 19 octobre prochains.