lewis Hamilton félicité par son équipe après sa victoire au Grand Prix de France, le 23 juin. / GERARD JULIEN / AFP

Lewis Hamilton a remporté dimanche 23 juin le Grand Prix de France de Formule 1 au Castellet (Var) devant son coéquipier Valtteri Bottas. Avec ce doublé les Mercedes confirmant leur domination totale sur le championnat du monde dont elles ont remporté toutes les épreuves depuis le début de la saison.

Il s’agit de la 79e victoire d’Hamilton depuis le début de sa carrière et la 6e cette saison, contre deux à Bottas, les Mercedes signant leur 6e doublé. Ce résultat permet au Britannique, déjà quintuple champion du monde, d’augmenter son avance sur son coéquipier au classement provisoire du championnat du monde. Les deux pilotes Mercedes ont devancé Charles Leclerc (Ferrari) et Max Verstappen (Red Bull), les quatre premiers sur la grille de départ terminant donc dans cet ordre à l’arrivée.

Hamilton a mené la course de bout en bout après avoir contenu facilement les tentatives de Bottas de le dépasser au départ. Il s’est cependant plaint après l’arrivée de « bulles » sur ses pneus, du temps chaud et d’une piste bosselée, non sans constater qu’il connaissait « le meilleur début de saison et de championnat » alors qu’il reste encore 13 courses à disputer.

« Lewis n’est pas imbattable » s’est borné à espérer Valtteri Bottas à l’issue d’une course peu passionnante. Charles Leclerc est aussi arrivé à menacer Bottas en difficulté avec ses pneus dans les derniers tours de la course mais sans parvenir à le dépasser. « Je suis heureux d’être sur le podium », a souligné le pilote monégasque. « C’était très serré pour la deuxième place mais les Mercedes étaient juste trop rapides », a-t-il ajouté.

Comment rendre les courses plus intéressantes ?

Mais alors que le suspens a été absent lors de ce Grand Prix, Lewis Hamilton a estimé à l’arrivée que seul un changement des règles de la discipline arrivera à rendre les courses plus intéressantes. « Si vous écrivez un article en disant que c’était ennuyeux, ne montrez pas du doigt les pilotes », a plaidé Hamilton lors de la conférence de presse après la course. « C’est un cycle constant de la Formule 1 qui existe en raison de la manière dont elle est conçue. Tant que la structure de management restera la même, cela ne changera pas mais ce n’est pas mon rôle de le provoquer », a constaté le pilote britannique.

Il s’est toutefois félicité du fait que les pilotes soient désormais associés aux discussions en cours pour définir le nouveau règlement de la F1, qui doit entrer en vigueur en 2021. Une réunion a eu lieu il y a dix jours à Paris qui a décidé de repousser à octobre l’échéance, initialement fixée à fin juin, pour que les écuries de F1 s’entendent sur ces nouvelles règles. Trois pilotes, dont lui-même, y participaient.

« Tous les pilotes sont unis. Nous essayons de nous imposer dans les réunions. Nous savons comment une voiture se comporte et nous avons des critiques à faire, à la fois positives et négatives. On ne peut pas non plus faire des changements sans en connaître toutes les conséquences »

« Nous devons rendre les voitures plus légères », a-t-il notamment estimé et faire en sorte de rendre les dépassements plus faciles.

« J’espère que notre participation permettra d’effectuer des changements », a-t-il ajouté, évoquant notamment le format d’un week-end de course (essais libres le vendredi, qualificatifs le samedi et course le dimanche) qui, selon lui, pourrait être modifié pour attirer davantage de spectateurs alors que la F1 souffre d’une baisse de son audience.