Sujet sociétal encore souvent tabou, les règles font couler plus de sang que d’encre. Elles concernent pourtant la moitié de la population, et les femmes en utilisent plusieurs milliers au cours de leur vie.

Depuis quelques années, des informations parfois inquiétantes circulent quant aux risques sanitaires que poseraient les protections hygiéniques.

La recherche scientifique sur cette question est relativement récente, et des travaux doivent encore être menés. Mais elle a déjà permis d’identifier le principal danger lié aux protections menstruelles, particulièrement intra-vaginales : le syndrome de choc toxique (SCT). Très rare et facilement évitable, il est toutefois très dangereux, puisqu’il peut entraîner de graves séquelles, voire la mort.

D’autres risques ont également été imputés aux tampons et coupes menstruelles, mais le SCT est aujourd’hui la seule conséquence pathologique dont il a été démontré qu’elle était imputable aux protections.

Nos explications.

Sources :

(1) Heilier et al., Environmental Research, 2007

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16781705

(2) DeVito & Schecter, Environ Health Perspect, 2002

https://ehp.niehs.nih.gov/doi/pdf/10.1289/ehp.0211023

(3) Meaddough et al., Gynecol Obstet Invest, 2002

https://www.karger.com/Article/PDF/58368

(4) Sharma et al., Emerging Infectious Diseases, 2018

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29350159

(5) Parsonnet et al., BMC Infectious Diseases, 2010

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20731864

(6) Avis de l’Anses, Saisine n° 2016-SA-0108, 2018

https://www.anses.fr/fr/system/files/CONSO2016SA0108Ra.pdf