Les Espagnols lors de leur victoire contre la France, le 27 juin 2019. / MIGUEL MEDINA / AFP

L’Espagne, impressionnante de maîtrise technique, a été sacrée championne d’Europe Espoirs pour la cinquième fois de son histoire en battant l’Allemagne 2-1 dimanche à Udine, dans le nord-est de l’Italie.

Dans cet Euro relevé et resserré, disputé sur deux semaines seulement, la finale mettait aux prises, selon presque tous les observateurs, les deux meilleures équipes du tournoi. Et les plus forts l’ont emporté, l’Espagne ayant maîtrisé cette finale à l’exception des cinq dernières minutes, compliquées par le but allemand, inscrit par Amiri à la 87e minute sur une frappe déviée.

Mais auparavant, l’équipe de Luis De La Fuente a contrôlé le match et son rythme, appuyée sur un collectif parfaitement rôdé et le talent de quelques individualités au-dessus du lot, à commencer par les milieux Fabian Ruiz et Dani Ceballos.

Dani Olmo tue le suspense

Le premier, titulaire à Naples, a inscrit le premier but dès la 7e minute, d’une belle frappe du gauche venue punir la passivité de la défense allemande qui l’a laissé s’approcher sans jamais l’attaquer. L’Allemagne n’a commencé à sortir la tête de l’eau qu’après une demi-heure de jeu, et le match s’est alors équilibré.

Mais il a basculé sur une faute de main du gardien allemand Nübel, qui n’a pas contrôlé une frappe cette fois sans risque de Fabian Ruiz. Dani Olmo a suivi et piqué son ballon pour porter le score à 2-0 (69e).

Record italien égalé

Côté allemand, Luca Waldschmidt, intenable en Italie avec sept buts lors des quatre premiers matches, a, cette fois, été discret jusqu’à un tir sans grand danger à la 58e minute. Il a même manqué une occasion facile à la 83e minute. Malgré une fin de match plus incertaine, les Espagnols se sont imposés logiquement et prennent leur revanche sur l’édition précédente en 2017, quand l’Allemagne les avait battus 1-0 en finale en Pologne.

L’Espagne, dominée lors du match inaugural par l’Italie (3-1), était rentrée tout doucement dans le tournoi et est même passée tout près de la catastrophe puisqu’elle n’a battu la Belgique (2-1) que grâce à un but à la 89e minute, qui lui a évité l’élimination. En demi-finales, les Espagnols avaient, en revanche, surclassé les Français 4-1.

Au bout du compte, l’Espagne repart d’Italie avec un 5e titre, après ceux de 1986, 1998, 2011 et 2013, égalant ainsi le record du pays hôte.